Description
« Tout est faux ou presque des peurs qui attribuent à la « mondialisation » les crises que connaissent les pays riches. Les transformations en cours s’observent en effet dans n’importe lequel des métiers, des secteurs, qu’ils soient en contact ou pas avec l’économie mondiale. » Par ce diagnostic, l’auteur invite à réinterpréter les transformations du monde contemporain à l’aune d’une nouvelle révolution industrielle. C’est à celle-ci et aux mutations internes du capitalisme qu’il faut imputer la responsabilité du chômage et des inégalités contemporaines, et non au commerce avec les pays pauvres, aux délocalisations et à la « concurrence déloyale « . Ce n’est pas la mondialisation qui est cause de la précarisation du monde du travail mais bien le contraire : notre propension à transformer la nature du travail offre à la mondialisation l’espace où se loger et les moyens de développer ses effets pervers. Un renversement de perspective qui oblige à repenser les moyens de combattre les crises. Cet ouvrage a été salué par L’Express comme « le livre le plus clair et le moins ennuyeux que l’on ait eu depuis longtemps ».