Description
Les Thibault III L’été 1914 – Mon physique m’a déjà joué quelques tours, soupira-t-elle. Vous savez que j’ai passé pour une empoisonneuse ? Un quart de seconde. Antoine hésita. Ses paupières battirent. Il déclara : – Je sais Elle mit ses coudes sur la table, et, les yeux dans les yeux de son amant, elle articula d’une voix traînante : – Tu me crois capable de ça ? Le ton crânait, mais le regard avait fuit et se perdait de nouveau dans le vague. – Pourquoi non ? Fil-il, mi-plaisant, mi-sérieux ?